Tendance, résistant aux années qui passent et facile à vivre, le bardage en composite permet de décorer les façades extérieures. Bonus ? Son tarif attractif. Une touche contemporaine qui a aussi l’avantage de se poser en un clin d’œil.

Les performances du bardage en composite

Parmi l’ensemble des revêtements extérieurs de surface, le bardage composite, qu’il soit en bois, en fibrociment, sous forme de dalle en céramique ou stratifié compact, se démarque par ses performances incontestables :

  • résistance aux années qui passent ;
  • sensibilité atténuée aux variations de température ;
  • entretien facilité ;
  • couleurs variées ;
  • tarifs attractifs ;
  • pose relativement simple.

En tête des composites fréquemment utilisés par les particuliers pour les murs extérieurs de leur maison ou leur terrasse, le bardage en bois composite est constitué de fibres de bois agglomérées par une résine. Par rapport au bois naturel, ce composite a l’avantage d’être imputrescible et résistant aux insectes xylophages.

Lames, clins et panneaux : les trois formats du bardage en bois composite

Pour faire une terrasse en bois sur terre par exemple, le bardage en bois composite se présente généralement sous 3 formes :

  • les lames en bois composite qui se juxtaposent et s’emboîtent les unes aux autres au niveau de leur gorge latérale ;
  • les lames dites à clins, système le plus répandu, qui se fixent en se chevauchant, grâce à un principe de languettes ;
  • les panneaux (donnant l’illusion de plusieurs clins entre eux) qui facilitent la pose du bardage sur de grandes surfaces.

La pose d’un bardage est relativement simple. Si vous êtes néophyte, il est toutefois recommandé de faire appel à un artisan. Ses tarifs varient entre 30 € et 40 €/m². Avec un peu d’expérience, on peut poser soi-même son bardage en composite.

Poser bardage

Le pose, étape par étape

Étape clé du bardage d’une maison, la pose des tasseaux, servant à fixer les lames, nécessite l’utilisation toujours délicate d’un niveau à bulle, de façon à garantir leur parfaite verticalité par rapport aux lames. L’étape suivante consiste à fixer sur les tasseaux une grille anti-rongeurs (à l’aide d’une vis à bois).

Enfin, la dernière étape, la fixation des lames sur les tasseaux : chaque lame va être clouée au niveau de sa languette. Ici, la difficulté consiste à placer chaque lame au milieu du tasseau, à tracer un repère puis à évacuer (à l’aide d’une scie radiale) la partie inutilisée de la lame.

Le clouage s’effectue avec une cloueuse pneumatique. Lame après lame, la pose évolue via le bord à bord puis rangée après rangée. La finition de chaque coin sera obtenue par la fixation de deux lames en angle droit.